IA & RH #03 - IA et Santé mentale : des risques sous-estimés
4 risques psychosociaux liés à l’IA, et comment les prévenir
📊 En partenariat avec Figures, la plateforme qui permet aux RH de sortir de l'enfer des revues de salaires sur Excel, et de se préparer aux lois à venir sur la transparence des rémunérations.
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Ces derniers mois ont été intenses en rencontres et prises de paroles, avec toujours le même objectif : décrypter ce que l’Intelligence Artificielle peut apporter concrètement aux RH. Pour vous aider à mieux en comprendre les risques et les opportunités. C’est vrai que je suis très enthousiasmé par les possibilités que nous offre l’IA, et j’espère réussir à vous communiquer cet enthousiasme. Pour autant, je vous encourage comme toujours à garder votre lucidité et votre esprit critique, et vous allez en avoir besoin sur notre thème du jour : les risques psychosociaux, induits ou renforcés par les nouvelles technologies. Surtout qu’on peut facilement déjouer certains pièges en adoptant une approche humaine et raisonnée de l’IA.
Et c’est de ça, entre autres, que je veux vous parler dans ce numéro. Vous y trouverez :
Quelques événements à venir sur l’impact de l’IA pour les RH (Webinaires, AI Day, Printemps de la formation, etc).
3 actualités IA & RH en bref : l’AI Mode de Google, la place des femmes dans l’IA et la perception qu’ont les étudiant⸱e⸱s français⸱e⸱s de l’IA et de l’employabilité.
3 ressources qui vous permettront de mieux comprendre et utiliser l’IA.
Un article de fond sur les effets de l’IA sur la santé mentale des salarié⸱e⸱s : j’avais eu le plaisir d’en discuter avec le spécialiste et psychologue Patrick Charrier en janvier dernier au cours d’un webinaire organisé par son cabinet de conseil ForHuman.
Avant de commencer, quelques lignes pour vous parler de décisions salariales justes et efficaces.
📊 [Partenaire de cette Newsletter 💗] Un grand merci à Figures qui par son soutien me permet de vous proposer cette édition. Je sélectionne toujours mes partenaires sur deux critères : la valeur qu’ils peuvent apporter aux RH et leur propre culture d’entreprise. Connaissant Virgile, leur CEO, depuis son ancienne vie de DRH, j’ai pu suivre le développement de Figures depuis le tout début et je valorise beaucoup ce qu’ils font et la manière dont ils le font.
En effet, les process RH comme les revues salariales ou le benchmark de salaires peuvent souvent s’avérer complexes, c’est la raison pour laquelle Figures les a transformés en une démarche fluide et intuitive, adaptée aux RH et managers.
Et l’IA dans tout ça ? Elle est utilisée afin de faire en sorte que les données de marché soient les plus précises possibles dans le benchmark, grâce à un algorithme de Machine Learning créé par leurs soins.
Testé et approuvé quand j’étais DRH chez Unow.
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Les prochains événements IA et RH
🤖 Le 10 avril prochain, j’organise avec Unow la 2e édition de l'AI Day, une journée immersive et 100% en ligne pour comprendre :
les stratégies d'implémentation de l'IA en entreprise
les enjeux réglementaires liés au droit social français et à l’AI Act
les derniers outils IA et innovations pour les RH et les entreprises
👉 C’est gratuit, avec des ressources et 3 webinaires, déjà 1 160 participant⸱e⸱s : C’est ici pour s’inscrire.
👨💻 Un webinaire sur l'exploitation des données RH des entretiens annuels (avec un peu d’IA) : “Fin des entretiens annuels : la donnée compétence au service des décisions RH”, que je coanime avec Mathieu MARTIN, Co-fondateur et CSO de 365Talents
🎓 Après le succès incroyable de l’édition 2024 (+12 000 personnes !), je prépare avec Unow une nouvelle édition du MOOC IA & RH. Avec des mises à jour et de nouvelles conférences en ligne, pour que même les anciens participant⸱e⸱s puissent continuer de se former.
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💐 Sans oublier le Printemps de la formation, avec deux journées dédiées à l’IA, pour faire toute votre veille en ligne sur la formation pro (actus, technos, pédagogie, réglementaire, financements, etc). Avec +800 préinscrits 💙
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Pour plus d’événements RH, voici un de mes derniers posts à ce sujet.
3 actualités IA & RH en bref
🔎🤖 Google Search lance un nouvel outil de recherche alimenté par l’IA, AI mode. Quelques mois après le lancement de GPT Search d’Open AI et du Deep Search de Perplexity, Google riposte. Actuellement en phase expérimentale aux États-Unis, AI mode dispose de sa propre interface et est alimenté par Gemini 2.0. Cette fonctionnalité devrait permettre de répondre à des questions complexes qui nécessiteraient normalement plusieurs recherches. En attendant, Perplexity.ai cartonne déjà dans ce domaine.
Pourquoi ça concerne les RH ? Le search semble bel et bien être la nouvelle frontière de l’IA, pour laquelle s’affrontent les plus grands acteurs du domaine. De quoi laisser présager une transformation de la manière dont les connaissances (trouver du savoir) et les compétences (trouver comment faire et comment l’apprendre) sont acquises sur internet.
💪👩💻 Les femmes sont moins nombreuses à utiliser l’IA. C’est ce que montre le dernier baromètre européen de l’IA réalisé par JFD – Join Forces & Dare, mouvement qui vise à valoriser les femmes entrepreneures dans le secteur numérique. En Europe, les femmes ne représentent que 26,3 % des effectifs travaillant dans l’IA. À l’échelle mondiale, les femmes ne représentent que 33 % des utilisateurs de ChatGPT. En France, elles sont 40% à utiliser l’IA toutes les semaines, contre 53% des hommes.
Pourquoi ça concerne les RH ? Si l’écart de genre commence à se creuser sur les bancs des lycées et des universités (les hommes sont plus enclins à se diriger vers des études scientifiques), les entreprises ont leur carte à jouer pour promouvoir l’accès des femmes aux technologies qui redéfiniront le monde du travail de demain. Prendre les devants sur ce thème est important. D’autant plus que l’OIT estimait en 2023 que les femmes, occupant plus de postes administratifs, seraient deux fois plus impactées que les hommes par l’automatisation de leurs tâches. Sans oublier la percée du “masculinisme” nauséabond jusque dans certaines IA…
📚🧑🎓 Les étudiant⸱e⸱s français⸱e⸱s sont pessimistes quant aux effets de l’IA sur leur employabilité. Contrairement à leurs homologues européens ou sud-américains, ils associent surtout l’IA à l’automatisation des tâches plutôt qu’à la recherche et au développement. 43 % des étudiant⸱e⸱s français⸱e⸱s estiment que l’IA entraînera une destruction massive d’emplois.
Pourquoi ça concerne les RH ? Le rapport souligne surtout le rôle de la formation pour faire bouger les perceptions des jeunes Français⸱e⸱s, mais les entreprises ont aussi leur rôle à jouer pour accompagner l’acculturation de leurs employé⸱e⸱s aux nouvelles technologies. Connaître les appréhensions des nouveaux arrivants sur le marché du travail peut aussi leur permettre de mieux sensibiliser et former leurs nouvelles recrues. Et de les attirer, en rappelant la place de l’humain dans leur entreprise.
3 ressources pour mieux apprivoiser l’IA dans les RH
📹 Le podcast Besoin de rien envie d’IA de Lobna Calleja Ben Hassine, auquel j’ai eu la joie de participer. Lobna fait un super boulot de vulgarisation autour de l’impact de l’IA sur le monde du travail, et j’étais heureux de pouvoir partager mon expérience et les cas d’usage les plus marquants de l’IA dans les RH.
📨 Ce numéro de l’excellente newsletter Nouveau Départ de Laëtitia Vitaud, où elle aborde les rapports entre IA et productivité : loin de toujours nous faire gagner du temps, l’IA peut parfois faire baisser la productivité. Comment expliquer ce phénomène ?
📻 Et un autre podcast, pour un format long pour prendre du recul sur tout ce que l’IA permet dans le quotidien de travail de la plupart des métiers qui utilisent un ordinateur : “Pourquoi l’IA pourrait changer votre job (et votre vie)” avec Shubham Sharma au micro de Matthieu Stefani dans Génération Do It Yourself.
Quels risques de l’IA pour la santé mentale, et comment les déjouer ?
Les périodes de transition nous fragilisent. Et il n’y a pas à en douter : l’essor de l’IA révolutionne profondément le monde du travail. Face à ce chamboulement, il est normal de se poser des questions sur l’avenir de sa carrière, de son entreprise ou même de la société dans son ensemble. Mais comment faire pour que ces questionnements légitimes ne se transforment pas en véritables angoisses qui minent la santé mentale et qui conduisent à des cas avérés de dépression ou d’anxiété ? Comment éviter le piège (si tentant) d’automatiser tout ce qui est automatisable ? Comment ne pas sous-estimer la réelle valeur de ces tâches “à faible valeur ajoutée” qu’on voudrait chasser de notre quotidien ?
Ce sont des questions que les RH ont intérêt à prendre à bras le corps.
D’autant plus que les outils technologiques s’immiscent dans notre quotidien pour changer l’organisation de journée et notre manière de travailler. Avec des conséquences parfois lourdes sur notre bien-être au travail.
Voici 4 effets néfastes de l’IA que je constate déjà autour de moi, et 5 idées pour les déjouer.
1- Les moments de respiration disparaissent
C’est la grande promesse de l’IA : automatiser les tâches les plus simples pour nous permettre, à nous autres humains, d’effectuer les missions à forte valeur ajoutée. En théorie, c’est une bonne nouvelle. Évacuer les tâches répétitives ou routinières pour se consacrer aux aspects les plus intéressants de son travail. De quoi booster l’épanouissement des collaborateurs ?
Rien n’est moins sûr.
Parce que les fameuses tâches répétitives ou routinières dont on aimerait tant se débarrasser ont des bénéfices insoupçonnés pour notre santé mentale. Leur suppression pourrait avoir des effets néfastes sur notre gestion du stress et nous mener à l’épuisement. Pensez-y : vos tâches à plus forte valeur ajoutée sont sans doute les plus stimulantes… mais aussi les plus complexes et stressantes. À vouloir les enchaîner sans aucun moment de pause, vous courez le risque de la surcharge cognitive ou émotionnelle.
L’exemple le plus probant de ce phénomène m’a été donné par Nicholas Wagner, qui, avant de devenir CPO de 360Learning, occupait un poste de RH dans un grand groupe industriel. Avec la digitalisation du dessin industriel, les dessinateurs avaient la possibilité de hachurer automatiquement certaines zones de leur croquis plutôt que de le faire à la main. Sauf que voilà : le fait de hachurer leur servait de moment de respiration, une pause où ils pouvaient se laisser distraire ou réfléchir au reste de leur croquis.
Il est illusoire de penser qu’on a la capacité d’effectuer un travail très complexe tout au long de la journée sans s’épuiser. Et que les tâches à faible valeur ajoutée ne nous apportent rien : ne serait-ce que la satisfaction d’avoir réussi quelque chose de facile. Sans parler des avantages cognitifs : ainsi, la prise de note, qu’on aimerait tant déléguer à l’IA, peut nous permettre de mieux assimiler les informations et exercer notre mémoire.
L’IA peut nous décharger, certes, mais à quel prix ?
2- On est de plus en plus connecté
Si vous avez tenté d’engager une discussion avec ChatGPT, Le chat (Mistral) ou Claude, vous avez sans doute déjà constaté le potentiel addictif de ces technologies. Les agents conversationnels ne cessent de se perfectionner… et de nous surprendre. Ce qui peut conduire à des conversations-fleuves, bien plus longues que ce qu’on avait initialement prévu.
Les outils que les entreprises mettent à disposition de leurs collaborateurs ne sont pas moins engageants : pour peu qu’on ait une appétence pour les nouvelles technologies, on peut passer des heures à en tester les possibilités. Bien sûr, il est souhaitable de passer du temps à se familiariser avec les nouveaux outils… Mais combien de temps, au juste ? Il est indéniable que nous interagissons de plus en plus avec les outils technologiques. Et même si l’IA promet de nous faire gagner du temps, elle est aussi très chronophage.
Sauf que nous courons déjà le risque de l’hyperconnexion. Nous en avons tous fait l’expérience pendant la pandémie : passer ses journées face aux écrans, submergés de sollicitations et de notifications. Devoir maîtriser des interfaces technologiques de plus en plus complexes. Ressentir le besoin d’être joignable en permanence et, paradoxalement, manquer de contact humain. Ce mélange de surcharge cognitive et d’isolement est le marqueur de l’hyperconnexion. Et on peut se demander si la généralisation des outils d’IA, à la fois performants et faciles d’accès, n’empirera pas cet état de fait. On risque de poser plus volontiers ses questions à l’IA qu’à ses collègues, ce qui nuira au lien social au sein de l’entreprise.
On court le risque d’être hyperconnecté à la technologie et déconnecté les uns des autres.
3- On ne sait plus pourquoi on fait ce qu’on fait
L’IA peut faire beaucoup pour nous, et c’est une bonne nouvelle. Si on s’enthousiasme à l’idée de lui déléguer de plus en plus de tâches, on se pose rarement la question corollaire : est-ce que nos journées de travail finiront par s’appauvrir ?
La tentation de faire faire au lieu de faire est grande, lorsqu’on sait qu’on peut générer un plan d’action ou une proposition commerciale en quelques secondes plutôt que plusieurs heures. On se contente de vérifier les résultats générés par l’intelligence artificielle. Mais ce réflexe peut peser lourd sur notre santé mentale. On perd le plaisir de créer par soi-même, et on se retrouve dans une position de « presse-bouton », dont la responsabilité se limite à bien faire tourner l’IA. Tous les métiers finiront par se ressembler : contrôleurs des inputs et outputs des algorithmes. Pire : si on délègue trop, on perd la main. On ne progresse plus dans son métier et on court le risque de régresser. On devient même de moins en moins capables d’évaluer avec recul les résultats générés par l’IA. Cela a même déjà été démontré : trop utiliser l’IA nuit à notre esprit critique, alors même qu’on a besoin d’un meilleur esprit critique à l’ère de l’IA !
D’autant plus que les « gains » de productivité promis par l’IA ne se constatent pas encore concrètement : on passe plus de temps à apprivoiser les nouvelles technologies sans forcément pouvoir s’en dégager pour le consacrer à des projets riches de sens. Si on ne fait pas attention, plutôt que de nous libérer, l’IA risque de nous aliéner au sein de vies professionnelles vides de sens qui ne nous épanouissent pas.
4- Le futur est une source d’angoisse
Nous vivons tous, collectivement, une période de transition. Nous savons que les nouvelles technologies bouleverseront profondément notre quotidien, mais nous ignorons l’ampleur de ce bouleversement. Si elle s’est généralisée et perfectionnée au cours des dernières années, l’IA charrie angoisses et fantasmes depuis des décennies - et ceux qui ont grandi devant Blade Runner ou Terminator peuvent en témoigner.
Même si on ne s’inquiète pas de scénarios dignes des films de science-fiction, on peut se demander, plus concrètement, quels effets cette révolution aura sur nos sociétés, nos entreprises, nos métiers ou nos trajectoires personnelles. Évidemment, un bon nombre de corps de métiers, des traducteurs-interprètes aux radiologues en passant par les designers, se demandent si leurs professions sont vouées à disparaître face aux progrès de l’IA. D’autant plus que les métiers administratifs sont plus souvent exercés par des femmes, et sont aussi ceux qui risquent de se voir automatisés, ce qui fait craindre pour la place des femmes sur le marché du travail.
Plus globalement, on peut craindre que l’IA ne soit utilisée sans garde-fou pour prendre des décisions cruciales pour les parcours des individus, des décisions d’embauches aux promotions. Surtout si l’on sait que l’IA peut reproduire et amplifier les biais (sexistes, racistes, ou de classe) qui sont déjà présents dans la société. Sans parler de l’impact écologique de ces nouvelles technologies, très polluantes.
En bref, sans direction claire et sans engagements pris par les instances gouvernementales ou par les directions d’entreprise, on risque de se projeter dans un futur dystopique qui ressemble aux épisodes les plus sombres de la série d’anticipation Black Mirror… De quoi favoriser les cas de dépression ou d’anxiété.
Pour une IA raisonnée et humaine
Complexification, hyperconnexion, perte de sens et anxiété : voici les risques principaux que je vois arriver avec la généralisation de l’IA. Je reste pourtant très optimiste quant à son impact sur nos vies professionnelles. Pourquoi ? Parce que les entreprises peuvent agir très concrètement pour prévenir et déjouer ces pièges en les anticipant et en se posant les bonnes questions.
Il est possible d’adopter l’IA de manière raisonnée et humaine plutôt que de se lancer dans une course aux armements effrénée.
Et c’est là que nous, RH, avons un rôle important à jouer.
Se demander ce qu’on veut automatiser et pourquoi
Si quelque chose est automatisable, ça ne veut pas forcément dire qu’il faut l’automatiser. Il est utile de garder quelques tâches routinières et répétitives qui peuvent servir de respiration pour éviter une trop grande complexification du travail. Et il est tout aussi utile de ne pas confisquer les tâches les plus riches et complexes qui apportent du sens aux collaborateurs, au risque de voir leurs métiers s'appauvrir. Sans oublier de garder des victoires faciles dans le quotidien des équipes, car réussir à faire son travail participe de l’épanouissement professionnel.
Promouvoir les bons usages de l’IA
Là où il y a un risque d’appauvrissement du travail, on peut choisir de l’enrichir. Plutôt que de déléguer les tâches à l’IA et de se contenter de vérifier le résultat, ce qui peut donner la désagréable impression d’être un simple « presse bouton », on peut privilégier les usages de l’IA qui permettent d’apprendre : on met l’IA dans une position de coach, de formateur ou même de challenger. J’en parle plus amplement dans un précédent numéro de la newsletter, que vous trouverez ici.
S’assurer le bon équilibre des postes entre usages technologiques et relations humaines
Lorsqu’on sait que l’isolement et l’hyperconnexion sont des risques psychosociaux qui vont de pair avec l’IA, on peut mettre en place des garde-fous pour les métiers qui font la part belle aux technologies : on s’assure qu’ils bénéficient aussi de moment de socialisation et d’échange avec leurs collègues. Pour cela, on peut par exemple choisir d’orienter l’automatisation vers les tâches individuelles, et de dédier plus de temps aux tâches collectives (prendre une décision complexe, innover, brainstormer, etc).
Se demander ce que l’on fera du temps gagné
Certes, aujourd’hui, le gain de productivité attribuable à l’IA n’est pas encore mesurable et souvent peu perceptible. Mais à terme, tout laisse à croire que l’IA permettra, à terme, de nous faire gagner du temps. Pour donner du sens à ce gain de productivité, on peut se demander à quoi occuper ce temps : faire plus, faire mieux, travailler moins, gérer des projets transverses (comme la transition écologique). La liste est longue.
Prendre des engagements éthiques clairs autour de l’IA
Dans les situations anxiogènes de crise ou de transition, rien de tel qu’une communication claire, assumée et précise. Pour apaiser leurs collaborateurs, les entreprises devront s’exprimer sur le sujet de l’IA, d’abord pour acculturer et démystifier, par le biais de formations. Mais aussi prendre des engagements éthiques clairs sur ce que l’on s’interdira toujours de faire avec l’IA.
Si vous avez des pratiques, sur ce sujet ou tout autre lié à l’IA et aux RH, contactez-moi pour que je les partage. De prochaines éditions seront enrichies de témoignages de vos pairs RH que je suis en train de récolter. Je cherche encore quelques RH à interviewer sur l’IA 👋
J’espère que vous apprécierez ma newsletter, qu’elle vous aidera dans votre quotidien RH, et je compte sur vos feedbacks, quels qu’ils soient ;)
Pierre
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🔋 L’IA a été utilisée à hauteur de 0% pour préparer et rédiger cet article
Très belle newsletter Pierre ! J'apprécie que tu abordes le sujet de la santé mentale et des IA.
Un excellent sujet.